AIDER UNE VICTIME

Je connais une victime, que dois-je faire ?


Il nous arrive de penser qu'une amie, collègue ou parente est victime de violence conjugale. Comment s'en assurer ? Voici quelques signaux d'alarme auxquels il faut être attentif. (Ceal dit Beaucoup de victimes ne laissent rien paraitre de peur que jamais vous ne les croirez ) Est-ce que la personne évite d'expliquer pourquoi elle est triste, angoissée ou déprimée. Est-ce qu'elle boit davantage ou prend des tranquillisants ? Avez-vous vu des blessures physiques ? Est-ce qu'elle vous évite ? Est-ce qu'elle décommande des rendez-vous en dernière minute ? Vous constatez plusieurs de ces comportements ? Il faut s'en préoccuper.
Comment l'aider ?
Montrez-vous disponible.
Allez vers elle et dites-lui qu'elle n'est pas toute seule. Souvenez-vous, une victime de violence conjugale peut se sentir très seule, gênée et honteuse. Lui poser des questions peut être le premier pas vers un changement dans cette situation. Proposez-lui de vous raconter son histoire sans insister. Il faut se rapprocher de la victime sans la juger, sans la brusquer non plus. Souvenez-vous, il se peut que vous soyez la seule personne à qui elle fait confiance. Montrez que vous la croyez. Il y a des chances que le problème soit plus grave qu'elle ne le dit. Un acte de violence conjugale arrive rarement de façon isolée. Ne dites pas de mal de son partenaire. Très souvent, la victime l'aime et voudrait que la violence s'arrête mais que la relation continue. Ne lui dites pas ce qu'elle doit faire.
Laissez-la prendre ses propres décisions.
Informez-la sur les aides juridiques, psychologiques et administratives auxquelles elle a droit et accompagnez-la dans ses démarches. Faites-lui savoir qu'il n'y a pas de solutions simples, qu'elle ne doit pas nécessairement quitter son partenaire mais qu'un changement de situation est possible. Montrez-lui que des options différentes existent et aidez-là à les évaluer. Même si vous n'êtes pas d'accord avec son choix, souvenez-vous que ce sont ses choix, sa vie. Dites-lui que vous resterez disponible, quelle que soit sa décision. Assurer sa sécurité doit être votre première priorité. Si elle a été physiquement blessée, proposez-lui de l'accompagner chez un médecin. Si elle souhaite porter plainte, proposez-lui de l'accompagner ou de faire appel à une organisation spécialisée. Si elle souhaite quitter le domicile, aidez-la à trouver un endroit sécurisé où loger. Aidez-la à prendre conscience qu'elle est la victime d'un système dont la responsabilité incombe à la personne violente et non à elle-même. Rappelez-lui que la violence est inacceptable : redonnez-lui confiance en elle. Le message doit cependant être clair : rien ne justifie la violence et il ne faut pas l'accepter. Informez-vous sur le sujet. Mieux vous êtes informé-e, mieux vous pouvez l'aider.

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