UN HOMME DE 30 ANS ECROUE POUR VIOL AGRAVE

Launaguet. Le conjoint faisait subir de lourds sévices à sa compagne
Violence conjugale. Un homme de 30 ans écroué pour viol aggravé.
(Paru dans LaDépêche le 05Décembre 2009)

Un homme de 30 ans, employé dans une grande surface de la banlieue toulousaine, a été mis en examen jeudi et écroué pour « viol aggravé » et « violences aggravés » sur sa compagne.

Le couple domicilié à Launaguet vivait depuis plusieurs années dans un modeste pavillon situé à l'entrée de la commune. Une maison qui aurait été le théâtre de nombreuses scènes de violences subies par la jeune femme âgée de 30 ans. Des violences conjugales quasiment quotidiennes qui viraient aux sévices sexuels.
Deux plaintes par jour

En début de semaine, visiblement à bout, cette femme frêle, de petite taille et décrite comme très discrète par son voisinage s'est présentée au commissariat central.

Accueillie et prise en charge par les fonctionnaires de police, elle aurait alors dénoncé le calvaire qu'elle endurait. Mardi, les gendarmes de l'Union qui ont travaillé en étroite collaboration avec les policiers n'ont pas perdu de temps. Ils ont interpellé le compagnon de la victime sur son lieu de travail, à Rouffiac. Placé en garde à vue, le suspect a été présenté devant le parquet puis placé en détention provisoire. Régulièrement giflée, battue et insultée, la victime aurait fait l'objet de violences sexuelles avec des objets contondants. Une information judiciaire a été ouverte pour mieux comprendre les raisons de ce déchaînement.

La violence intrafamiliale, cachée car toujours à huis clos, touche à Toulouse de nombreuses femmes vivant sous la coupe ou l'emprise psychologique de leur conjoint. Très régulièrement, les policiers de la brigade de protection des familles, une nouvelle unité créée en septembre, intervient au sein des foyers.

L'année dernière, 185 plaintes de femmes battues ont été enregistrées par les policiers toulousains entre janvier et avril 2008, soit deux par jour. Un véritable fléau attaqué de front par les pouvoirs publics qui ont mis à disposition des victimes un numéro d'urgence (3919).

 

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